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poetepouet

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2 août 2008

MON NOUVEAU RECEUIL DE POESIE

J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie et parution de mon tout nouveau recueil de poésie "IRREVERENCIEUX, IRE ET VERS AUX CIEUX !" aux Edition les Grilles d'Or d'un ami, Jacques BRUYAS.

Vous trouverez la 1ère et 4ème de couverture dans la rubrique ALBUM PHOTOS...

Je joins, ci-dessous, l'avant propos de ce livre, ainsi que la préface du recueil écrite par Jacques BRUYAS.

Ceux parmi vous qui désireraient l'acquérir, n'ont qu'à m'écrire sur ce blog ou à mon adresse personnelle...

AVANT-PROPOS

Prendre un jour une position, exprimer une opinion, et se retrouver seul, face aux autres… Qui n’a pas vécu cette situation ?

C’est ainsi que l’on nous fait rentrer dans les rangs ! Certains, nombreux, se retrouvent alors dépassés, sinon prisonniers de la normalité…

Par la suite, ils n’osent plus se démarquer, au risque de flétrir !

J’ai appris et assimilé que « les hommes naissent et demeurent égaux en droit » !

Fort de cette évidence, érigée en principe constitutionnel, l’être que je suis, s’est attelé à mener sa vie à sa guise, en assumant ses actes.

Tout un espace existe et permet d’agir ou d’exprimer ses opinions, sans que ce ne soit une remise en cause d’autrui ou un quelconque signe d’hostilité.

Ne pas être d’accord et le dire, ne signifie pas forcément que l’on veuille partir en guerre !

Je trouve qu’il est plus facile de vivre ensemble en se disant la vérité et les vérités. J’estime que les « vérités qui ne sont pas bonnes à dire » sont une invention sociale pour mieux nous museler.

« Irrévérencieux, ire et vers aux cieux » est une invite à tous ceux qui se sont retrouvés, sans savoir comment, empêtrés dans la solitude de leurs décisions, afin qu’ils gardent confiance en       eux-mêmes, persistent à rester debout dans les moments d’adversité, et ne laissent personne d’autre penser, parler ou agir à leur place !

Le poète a le verbe et la parole pour se faire entendre… Homme libre, il y trouve un réel bonheur, et sans nuire à autrui !

PREFACE

Kamel M’RAD est un poète polygraphe. En d’autres temps et dès les premiers âges de l’humanité, il aurait écrit sur les parois des grottes, les traces de ses souffles, de ses maux… Une preuve tangible de son existence !

Car le poète EST !...

C’est par sa vie même que le poète s’exprime !... Fi des romantismes abscons, du post XIXème siècle ou des surréalismes ante modernes que quelques aèdes égarés exploitent jusqu’à la rupture…

Kamel M’RAD est un humaniste au sens noble du terme et non en cet esprit galvaudé d’un siècle naissant où chacun est contre tout( et parfois tous) et tous au service de chacun (à commencer par soi même…)

Notre époque est égoïste quand un homme comme Kamel est égoïste… Et la distanciation d’un tel être avec son temps est créatrice de questionnements, de doutes, d’incertitudes (Aux autres les certitudes gratuites !...) qui donnent naissance à des poèmes inspirés et à des œuvres interpellant autant l’homme que Dieu autant les hommes que les Dieux…

Kamel M’RAD est un griot d’une nouvelle ère, irrévérencieux dans ses calmes apparents, aux ires et vers aux cieux quand ses mots se font colère !

Une oeuvre qui, de volume en volume, fera date et dont l’archéologie du futur fera un sujet d’études circonstanciées…

Inutile d’attendre ! Lisons cet auteur qui a un talent fou… polymorphe… Normal puisque Kamel M’RAD est un poète polymorphe…

Tiens, il me semble l’avoir déjà dit !

Jacques BRUYAS

Ecrivain

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16 juin 2008

QUESTIONS SANS REPONSES !!!

Révolutions

Il est parfois des cœurs en charpie

Trop de malheur, trop de dépit,

Pas un seul instant de répit,

Rien qui permette d’en être fier !…

Il est des cœurs aventureux

Insatisfaits, vifs et furieux

Qui sacrifient leurs jours heureux

Pour mieux défendre quelques bannières !...

Quand le dénuement abonde,

Quand le docile préfère la fronde,

Vois dans la révolte qui gronde

Qu’il est trop tard de toutes manières !...

Le peuple a faim de ne pouvoir,

Face aux richesses, face aux avoirs,

Jamais connaître que le devoir…

Il est grand temps pour les prières !...

Je suis novice, je suis cœur tendre,

La franchise qui ne peut prétendre,

Fleur du jour qui ne peut attendre

Que le soleil veuille se lever !...

Je suis si brusque et maladroit,

Fier de prétendre à mon bon droit,

Je remplirai ton cœur d’effroi…

Et ton sang pour m’abreuver !...

16 juin 2008

ACCORDS PERDUS !!!

Evanescence !!!

Le jour se lève

La nuit s’enfuit…

Brève !

Et tu t’éloignes,

Boire, je ne puis

Ta sève !

Je te regarde,

Nous sommes ravis

Trêve !

Main dans la main

Nous suivons la vie…

Rêve !...

Je suis seul,

Tu es partie…

Je crève !...

16 juin 2008

VIES DE VIES, VIDES VIES !!!

Existences

L’une possède charme et chance

Et elle en joue

L’autre ne vit que de malchance

En lui prêtant ses deux joues

L’une rayonne de beauté

Soleil brillant dans le ciel azur

L’autre a un trop plein de bonté

Que peut-on faire d’un cœur pur ?

En voici un dont la fortune

Fuit frontières et limites

Les curieux qui l’importunent

Et les jaloux qui l’imitent !...

Mais pour l’autre l’infortune

Est le seul nid qui l’abrite…

Ses tentatives inopportunes

Prémices certains de sa faillite !...

Un beau parleur intelligent

Abreuve le monde de ses discours

Aucun charme ni argent

Tout comme la vie, il suit son cours !...

16 juin 2008

ENTRE AMOUR ET HAINE !!!

Relations humaines

Les relations humaines

Eaux claires, douces et sereines

Lorsque tout va pour le mieux !...

Bénédiction des cieux,

Variations d’amour et de haine

Cataclysmes qui se déchaînent

Nid pour les âmes en peine

Et le malheur… unique rengaine !...

Si le cœur épris est pris

Et quoi qu’en sera le prix

Il donnera sans  compter

Et accepte même d’être dompté !...

Les yeux de l’âme ne voient plus

Que la grâce qui nous a plu

Et qui remplira le monde autour

De charmes évident de ses atours

Le verbe est oublié et la parole

N’a plus de sens au profit du rôle

Que l’on entend nous faire jouer...

Et soudain l’on n’est plus qu’un jouet !...

Un citron pressé dont l’on jette la peau

Un nœud ‘angoisse ignorant le repos

Attente imposée, silence, immobilisme

Sous le joug de ce qui tient du fascisme

De la parole aux ordres aboyés

Fini le temps où nous étions choyés

Actions et réactions en chaîne

Visant la perfidie, chacun se déchaîne

Il faut briser le faible pour l’avoir à sa main

Et lui faire regretter l’attente du lendemain

Il n’y a plus la douceur, où est donc le rire

Le futur doit-il rimer avec le mot souffrir ?

L’autre qui tient les rênes sera-t-il satisfait

En nous voyant à terre vaincus et défaits ?

Acceptera-t-il d’offrir son pardon

Car aimer c’est aussi faire le don

Du cœur, de l’âme de ce que l’on possède

Au profit d’un être parfois inconnu

Le perdant n’est pas celui qui cède

Mais celui qui refuse de se montrer nu !...

Plus jamais la douceur du miel !...

L’amertume du goût du fiel

Affecte durablement nos palais

Le noir profond au fond des yeux

Est à jamais la couleur des cieux

Et l’on ne voit plus que ce qui est laid !...

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23 février 2008

Pour mon amie Catherine THOMAS et son engagement en faveur des handicapés et de la différence !!!

LE DROIT A LA DIFFERENCE !!!
Humeur actuelle : HUMAIN ET AMOUREUX DE L’ÊTRE HUMAIN !!!


DIFFERENCES !!!



Ne lui dites pas qu'il est anormal

Vous risquez seulement de lui faire mal

Car sait-on ce qu'est la normalité :

Force, par le nombre, contre l'unité ?

Vue de différents angles : Relativité

Ou seule et immuable, érigée VERITE ?


Dites-lui plutôt qu'il n'est que différent

Mot, il est vrai, que tout le monde comprend

Différence qui porte tantôt sur les couleurs

Pure adaptation au milieu qui nous entoure

Dont le sens ne vous cause point de douleurs


Qu'il soit trisomique qu'il soit orphelin

Soyez simple, ne faites pas le malin,

De tracas et de malheur, il a eu sa dose

Victime frappée de mucoviscidose


Ou par le fait du sort, tétraplégique

Il préfère serrer une poignée énergique

Quoique son teint ne fasse pas couleur locale

Celle des seigneurs ou des ariens

Ou celle des démunis qui ne possèdent rien

Vous verrez sa santé dans sa force mentale


Acceptez, en lui, l'être qu'il EST :

Voyez par delà ce qui vous paraît laid

Ce qui vous rebute et ce qui vous effraie,

Oyez le autrement qu'il ne vous parait

Vous verrez qu'il s'agit d'un humain

Que vous pouvez, sans crainte, lui serrer la main


Si le Sida vous fait toujours peur

Mal insidieux qui ronge de l'intérieur,

L'autre ne veut vous embarrasser,

Ni obséquieux ni trop élogieux

Déjà « vérifié », il n'est pas contagieux

Et certains ont même osé l'embrasser

23 février 2008

NOSTALGIE QUAND TU NOUS TIENS !!!

Humeur actuelle : Nostalgique


LA MAIN...


Timide et hésitante, la main, caresse !...

Et communique, de la peau, vers le coeur

L'amour, la paix, l'angoisse ou les peurs !

Par delà le geste, le lien qu'elle tresse
Se répète à l'infini… Sans cesse !…

Pour dire à l'âme en peine, que son âme soeur

Autant qu'elle offre sa main, avec amour et tendresse,

Dans un geste paisible, empreint de douceur,

Vers ce corps que tantôt elle effleure ou presse

Aimerait à ses pieds, venir déposer son coeur !...

Chaude et aimante ; c'est la main d'une mère

Sur ma tête posée, dans un total abandon,

Sur ce genou moelleux, plus doux qu'un édredon !…

J'ai les yeux déjà clos, ne pouvant plus veiller !…

Tout cet amour passe, par ses doigts dans mes cheveux

Par de longs va-et-vient, elle veut me communiquer

Ce doux et paisible frisson… Et je dois faire un aveu,

Je le ressens encore,… rien que de l'évoquer !…

23 février 2008

POETES ET POESIES !!!

Humeur actuelle : EXALTE ET POETE !!!


VOICI LA POESIE !...


Des mots bien agencés font sûrement des rimes

Expriment en toute logique le parfait équilibre

De l'homme qui observe, analyse et critique

Mais ne voit, dans le monde, rien de magnifique

Qui fasse que son âme s'élève enfin et vibre

Pour atteindre, des montagnes, les plus hautes cimes !...

Des mots mis bout à bout ne font pas poésie

Ils ne forment en fait que d'interminables suites

Un vernis qui sous l'ongle s'écaille et s'effrite

Le poète tout à son art, frise l'hérésie

Subit les pires tourments qui mènent à la folie

Dans des tons inattendus il peint l'azur du ciel

Et vante les mille fleurs qui donnent son goût au miel

Pour atteindre des paroxysmes qu'aussitôt il oublie !...

Il raconte et il dit ce qu'il a sur le coeur

Que ce soit hymne de joie, tristesse ou rancoeur

Il rie, il explose, il pleure lorsqu'il le faut

Et manie par son verbe l'olivier et la faux

Dénonce certains discours qu'il rejette en bloc

Et sait accorder sa grâce avant le coup d'estoc

Il se prend à gambader de nuage en nuage

Et voyage dans sa tête sans besoin de bagage !...

Il tire les meilleures images de la magie du rêve

Frise le désespoir ou s'emballe pour un rien

Combat tous les injustes, les despotes et les Ariens

Se lève et reste debout contre vents et marées…

Prêche tolérance et amour dans toutes les contrées

S'engage dans des combats qui ne mènent nulle part

Des chemins sans retours et sans points de départ

Il sait que dans cette vie pas de place pour le pardon

Que c'est de sa propre vie qu'il doit faire le don

Car cette vie sur terre se vante d'être brève !...

Les mots sans sentiments ne sont qu'un cadre vide

Une nuit si noire et pas de phare qui nous guide !...

Les mots sans sentiments sont illusion et mirage

Une scène vite oubliée au détour d'un virage

Dont les détails flous vont vite s'estomper

Noyés dans l'illusoire ils ne peuvent nous tromper !...

L'écrit sans sentiments est un vide absolu

Très vite oublié sitôt qu'il est lu

Les mots sans sentiments, dominé par la logique

Ne sont que gargouillis et insultes à la musique

Loin d'être symphonie, ils sont funeste oraison

Ils ne sont pas poésie et obscurcissent l'horizon !...

La phrase chez le poète est féconde et active

Qu'elle soit simple louange critique ou invective !...

Elle est le mot de trop qui dépasse la mesure

Le vers qui doit souffrir une si mauvaise césure

Qui traîne son arythmie comme un estropié

Alexandrin raté auquel il manque un pied !...

Chez le poète le verbe, lorsqu'il parle d'absence

Est un homme accompli dans la force de l'age

Qui exprime dans chaque mot la puissance de sa rage

Face à cette force aveugle appelée destinée

Qui a pris le meilleur sans rien lui donner

Ni flamme ni lumière qui permettent d'espérer

Ni l'air frais du large pour qu'il puisse respirer

Et traverser sereinement les revers de l'existence !...

Il dit son désarroi, son drame, ses ennuis

L'amour dont le souvenir le met en extase

L'être cher disparu cueilli dans la fleur de l'age

Et dont le temps savamment efface le visage

Le sommeil tant désiré qui a déserté ses nuits

Et ces teintes dont le délire habille ses phrases !...

Il raconte le bonheur en ces moments exquis

Ayant trouvé l'âme soeur il n'était plus solitaire

Ou par l'être aimé subjugué et conquis

Terrassé sans combattre, ayant rendu les armes

Par l'amour réincarné, il a oublié les larmes

Hurlant par dessus les toits, ne pouvant se taire !...

Il crie à tout va, il crie à tue tête

Il est élu vainqueur sans combat ni conquête

Il est élu ami, amour autant qu'amant

C'est sa joie que l'on entend par delà le firmament !...

Les mots sans sentiments n'ont rien de remarquable

Ils sont des cages vides bâties sur du sable…

Il faut des âmes sensibles pour leur faire raconter

L'histoire de ces oiseaux qui venaient y chanter

Les myriades des couleurs qu'offraient leurs plumages

En l'absence même de flatteurs pour vanter leurs ramages !...

Il faut des âmes nobles intrépides et poètes

Qui croient à la magie autant qu'à l'imaginaire

Aux Elfes, aux Fées, aux Sorcières et aux Lutins

Des âmes inassouvies, des âmes toujours en quête

Que rien ni personne ne peut jamais satisfaire

Et pour lesquels la poésie est l'unique butin !...

Pour lesquels la poésie est le début et la fin

Pour lesquels la poésie est le but à atteindre

Quelles que soient les règles qu'il faudra braver

Et les âmes un peu perdues qu'il faudra sauver

Assurés que la logique ne pourra la restreindre !...

La POESIE, sur le monde, pourra régner enfin !...

23 février 2008

LES TRACES QUE L'ON LAISSE SUR TERRE !!!!

Humeur actuelle : EN SOUFFRANCE (voir le sens dans dictionnaire)

SANS SILLON !...


Souffrir de n'être pas touché par la grâce

Et marcher sur la terre sans laisser de trace...

Souffrir de ne voir la trace que font nos pas

Car faute de chance, rien ne morde à l'appât


Souffrir de n'avoir reçu ni grâce ni don :

Ni la beauté de l'âme, ni la beauté du corps.

Foncer, tête baissée, sans demander pardon

Fracasser tout autour, sans admettre ses torts ! ...


Souffrir de ne savoir chanter les poèmes

Jouer la comédie, un air de musique...

Voir que rien ne pousse des graines que l'on sème

Et le paradis… Devenu désertique ! ...

Sur que la fin est proche, que tout est joué

Accepter de partir quoi que cela nous coûte

Ne montrant aux autres, que cet air enjoué...


Souffrir d'une vie qui ne cesse de nous lasser

Tout y est écrit, par volonté céleste…

La mort, une porte que nous devons passer !

Pour rendre compte de tous nos faits et gestes.

Souffrir en parlant que personne n'écoute

23 février 2008

CONTRE TOUTES LES GUERRES QUE RIEN NE JUSTIFIE !!!

Humeur actuelle : Quelque peu révolté !!!

LES LARMES !...


Les femmes des faubourgs de Harlem

Pleurent, comme d'autres, à Jérusalem…

Larmes du sang, au goût bien amer,

Quand leurs enfants, sont mis en terre !...

Par-ci un homme crie pour que cesse,

La guerre atroce où l'Autre s'évertue…

Certains vous jurent qu'ils n'auront de cesse !

Que de tuer l'Autre, avant qu'il ne les tue !

Aucun ne daigne se remettre en cause

Ils s'en vont « dignes » pour leurs causes,

Mourir… Sans jamais faire le premier pas…

Et la paix, espérée, n'existera pas !...

Comment donc combattre l'intolérance,

Pour que les présents, s'expriment tour à tour,

Ceux dont les ancêtres ont brûlé dans les fours,

Donneront-ils, aux autres, droit à l'existence ?

Que restera-t-il à la paix, au dialogue

Si de jeunes enfants bardés de dynamite

Dans les rues, marchés, bus et synagogues

Pour des valeurs dont le sens s'effrite,

Pour tel extrême ou pour une juste cause

Crient leur bonheur quand ils s'explosent ?

Que reste-t-il de ce dialogue de sourds,

Lorsque les guerres auront tué l'amour

Alors que la parole est donnée aux armes ?

Pour chercher dans la haine toutes ses recrues ?...

Des flots de sang couleront dans les rues

Et dans les coeurs il n'y aura plus de larmes !...

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