MON NOUVEAU RECEUIL DE POESIE
J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie et parution de mon tout nouveau recueil de poésie "IRREVERENCIEUX, IRE ET VERS AUX CIEUX !" aux Edition les Grilles d'Or d'un ami, Jacques BRUYAS.
Vous trouverez la 1ère et 4ème de couverture dans la rubrique ALBUM PHOTOS...
Je joins, ci-dessous, l'avant propos de ce livre, ainsi que la préface du recueil écrite par Jacques BRUYAS.
Ceux parmi vous qui désireraient l'acquérir, n'ont qu'à m'écrire sur ce blog ou à mon adresse personnelle...
AVANT-PROPOS
Prendre un jour une position, exprimer une opinion, et se retrouver seul, face aux autres… Qui n’a pas vécu cette situation ?
C’est ainsi que l’on nous fait rentrer dans les rangs ! Certains, nombreux, se retrouvent alors dépassés, sinon prisonniers de la normalité…
Par la suite, ils n’osent plus se démarquer, au risque de flétrir !
J’ai appris et assimilé que « les hommes naissent et demeurent égaux en droit » !
Fort de cette évidence, érigée en principe constitutionnel, l’être que je suis, s’est attelé à mener sa vie à sa guise, en assumant ses actes.
Tout un espace existe et permet d’agir ou d’exprimer ses opinions, sans que ce ne soit une remise en cause d’autrui ou un quelconque signe d’hostilité.
Ne pas être d’accord et le dire, ne signifie pas forcément que l’on veuille partir en guerre !
Je trouve qu’il est plus facile de vivre ensemble en se disant la vérité et les vérités. J’estime que les « vérités qui ne sont pas bonnes à dire » sont une invention sociale pour mieux nous museler.
« Irrévérencieux, ire et vers aux cieux » est une invite à tous ceux qui se sont retrouvés, sans savoir comment, empêtrés dans la solitude de leurs décisions, afin qu’ils gardent confiance en eux-mêmes, persistent à rester debout dans les moments d’adversité, et ne laissent personne d’autre penser, parler ou agir à leur place !
Le poète a le verbe et la parole pour se faire entendre… Homme libre, il y trouve un réel bonheur, et sans nuire à autrui !
PREFACE
Kamel M’RAD est un poète polygraphe. En d’autres temps et dès les premiers âges de l’humanité, il aurait écrit sur les parois des grottes, les traces de ses souffles, de ses maux… Une preuve tangible de son existence !
Car le poète EST !...
C’est par sa vie même que le poète s’exprime !... Fi des romantismes abscons, du post XIXème siècle ou des surréalismes ante modernes que quelques aèdes égarés exploitent jusqu’à la rupture…
Kamel M’RAD est un humaniste au sens noble du terme et non en cet esprit galvaudé d’un siècle naissant où chacun est contre tout( et parfois tous) et tous au service de chacun (à commencer par soi même…)
Notre époque est égoïste quand un homme comme Kamel est égoïste… Et la distanciation d’un tel être avec son temps est créatrice de questionnements, de doutes, d’incertitudes (Aux autres les certitudes gratuites !...) qui donnent naissance à des poèmes inspirés et à des œuvres interpellant autant l’homme que Dieu autant les hommes que les Dieux…
Kamel M’RAD est un griot d’une nouvelle ère, irrévérencieux dans ses calmes apparents, aux ires et vers aux cieux quand ses mots se font colère !
Une oeuvre qui, de volume en volume, fera date et dont l’archéologie du futur fera un sujet d’études circonstanciées…
Inutile d’attendre ! Lisons cet auteur qui a un talent fou… polymorphe… Normal puisque Kamel M’RAD est un poète polymorphe…
Tiens, il me semble l’avoir déjà dit !
Jacques BRUYAS
Ecrivain
QUESTIONS SANS REPONSES !!!
Révolutions
Il est parfois des cœurs en charpie
Trop de malheur, trop de dépit,
Pas un seul instant de répit,
Rien qui permette d’en être fier !…
Il est des cœurs aventureux
Insatisfaits, vifs et furieux
Qui sacrifient leurs jours heureux
Pour mieux défendre quelques bannières !...
Quand le dénuement abonde,
Quand le docile préfère la fronde,
Vois dans la révolte qui gronde
Qu’il est trop tard de toutes manières !...
Le peuple a faim de ne pouvoir,
Face aux richesses, face aux avoirs,
Jamais connaître que le devoir…
Il est grand temps pour les prières !...
Je suis novice, je suis cœur tendre,
La franchise qui ne peut prétendre,
Fleur du jour qui ne peut attendre
Que le soleil veuille se lever !...
Je suis si brusque et maladroit,
Fier de prétendre à mon bon droit,
Je remplirai ton cœur d’effroi…
Et ton sang pour m’abreuver !...
ACCORDS PERDUS !!!
Evanescence !!!
Le jour se lève
La nuit s’enfuit…
Brève !
Et tu t’éloignes,
Boire, je ne puis
Ta sève !
Je te regarde,
Nous sommes ravis
Trêve !
Main dans la main
Nous suivons la vie…
Rêve !...
Je suis seul,
Tu es partie…
Je crève !...
VIES DE VIES, VIDES VIES !!!
Existences
L’une possède charme et chance
Et elle en joue
L’autre ne vit que de malchance
En lui prêtant ses deux joues
L’une rayonne de beauté
Soleil brillant dans le ciel azur
L’autre a un trop plein de bonté
Que peut-on faire d’un cœur pur ?
En voici un dont la fortune
Fuit frontières et limites
Les curieux qui l’importunent
Et les jaloux qui l’imitent !...
Mais pour l’autre l’infortune
Est le seul nid qui l’abrite…
Ses tentatives inopportunes
Prémices certains de sa faillite !...
Un beau parleur intelligent
Abreuve le monde de ses discours
Aucun charme ni argent
Tout comme la vie, il suit son cours !...
ENTRE AMOUR ET HAINE !!!
Relations humaines
Les relations humaines
Eaux claires, douces et sereines
Lorsque tout va pour le mieux !...
Bénédiction des cieux,
Variations d’amour et de haine
Cataclysmes qui se déchaînent
Nid pour les âmes en peine
Et le malheur… unique rengaine !...
Si le cœur épris est pris
Et quoi qu’en sera le prix
Il donnera sans compter
Et accepte même d’être dompté !...
Les yeux de l’âme ne voient plus
Que la grâce qui nous a plu
Et qui remplira le monde autour
De charmes évident de ses atours
Le verbe est oublié et la parole
N’a plus de sens au profit du rôle
Que l’on entend nous faire jouer...
Et soudain l’on n’est plus qu’un jouet !...
Un citron pressé dont l’on jette la peau
Un nœud ‘angoisse ignorant le repos
Attente imposée, silence, immobilisme
Sous le joug de ce qui tient du fascisme
De la parole aux ordres aboyés
Fini le temps où nous étions choyés
Actions et réactions en chaîne
Visant la perfidie, chacun se déchaîne
Il faut briser le faible pour l’avoir à sa main
Et lui faire regretter l’attente du lendemain
Il n’y a plus la douceur, où est donc le rire
Le futur doit-il rimer avec le mot souffrir ?
L’autre qui tient les rênes sera-t-il satisfait
En nous voyant à terre vaincus et défaits ?
Acceptera-t-il d’offrir son pardon
Car aimer c’est aussi faire le don
Du cœur, de l’âme de ce que l’on possède
Au profit d’un être parfois inconnu
Le perdant n’est pas celui qui cède
Mais celui qui refuse de se montrer nu !...
Plus jamais la douceur du miel !...
L’amertume du goût du fiel
Affecte durablement nos palais
Le noir profond au fond des yeux
Est à jamais la couleur des cieux
Et l’on ne voit plus que ce qui est laid !...
Pour mon amie Catherine THOMAS et son engagement en faveur des handicapés et de la différence !!!
LE DROIT A LA DIFFERENCE !!!
Humeur actuelle : HUMAIN ET AMOUREUX DE L’ÊTRE HUMAIN !!!
DIFFERENCES !!!
Ne lui dites pas qu'il est anormal
Vous risquez seulement de lui faire mal
Car sait-on ce qu'est la normalité :
Force, par le nombre, contre l'unité ?
Vue de différents angles : Relativité
Ou seule et immuable, érigée VERITE ?
Dites-lui plutôt qu'il n'est que différent
Mot, il est vrai, que tout le monde comprend
Différence qui porte tantôt sur les couleurs
Pure adaptation au milieu qui nous entoure
Dont le sens ne vous cause point de douleurs
Qu'il soit trisomique qu'il soit orphelin
Soyez simple, ne faites pas le malin,
De tracas et de malheur, il a eu sa dose
Victime frappée de mucoviscidose
Ou par le fait du sort, tétraplégique
Il préfère serrer une poignée énergique
Quoique son teint ne fasse pas couleur locale
Celle des seigneurs ou des ariens
Ou celle des démunis qui ne possèdent rien
Vous verrez sa santé dans sa force mentale
Acceptez, en lui, l'être qu'il EST :
Voyez par delà ce qui vous paraît laid
Ce qui vous rebute et ce qui vous effraie,
Oyez le autrement qu'il ne vous parait
Vous verrez qu'il s'agit d'un humain
Que vous pouvez, sans crainte, lui serrer la main
Si le Sida vous fait toujours peur
Mal insidieux qui ronge de l'intérieur,
L'autre ne veut vous embarrasser,
Ni obséquieux ni trop élogieux
Déjà « vérifié », il n'est pas contagieux
Et certains ont même osé l'embrasser
NOSTALGIE QUAND TU NOUS TIENS !!!
Humeur actuelle : Nostalgique
LA MAIN...
Timide et hésitante, la main, caresse !...
Et communique, de la peau, vers le coeur
L'amour, la paix, l'angoisse ou les peurs !
Par delà le geste, le lien qu'elle tresse
Se répète à l'infini… Sans cesse !…
Pour dire à l'âme en peine, que son âme soeur
Autant qu'elle offre sa main, avec amour et tendresse,
Dans un geste paisible, empreint de douceur,
Vers ce corps que tantôt elle effleure ou presse
Aimerait à ses pieds, venir déposer son coeur !...
Chaude et aimante ; c'est la main d'une mère
Sur ma tête posée, dans un total abandon,
Sur ce genou moelleux, plus doux qu'un édredon !…
J'ai les yeux déjà clos, ne pouvant plus veiller !…
Tout cet amour passe, par ses doigts dans mes cheveux
Par de longs va-et-vient, elle veut me communiquer
Ce doux et paisible frisson… Et je dois faire un aveu,
Je le ressens encore,… rien que de l'évoquer !…
POETES ET POESIES !!!
Humeur actuelle : EXALTE ET POETE !!!
VOICI LA POESIE !...
Des mots bien agencés font sûrement des rimes
Expriment en toute logique le parfait équilibre
De l'homme qui observe, analyse et critique
Mais ne voit, dans le monde, rien de magnifique
Qui fasse que son âme s'élève enfin et vibre
Pour atteindre, des montagnes, les plus hautes cimes !...
Des mots mis bout à bout ne font pas poésie
Ils ne forment en fait que d'interminables suites
Un vernis qui sous l'ongle s'écaille et s'effrite
Le poète tout à son art, frise l'hérésie
Subit les pires tourments qui mènent à la folie
Dans des tons inattendus il peint l'azur du ciel
Et vante les mille fleurs qui donnent son goût au miel
Pour atteindre des paroxysmes qu'aussitôt il oublie !...
Il raconte et il dit ce qu'il a sur le coeur
Que ce soit hymne de joie, tristesse ou rancoeur
Il rie, il explose, il pleure lorsqu'il le faut
Et manie par son verbe l'olivier et la faux
Dénonce certains discours qu'il rejette en bloc
Et sait accorder sa grâce avant le coup d'estoc
Il se prend à gambader de nuage en nuage
Et voyage dans sa tête sans besoin de bagage !...
Il tire les meilleures images de la magie du rêve
Frise le désespoir ou s'emballe pour un rien
Combat tous les injustes, les despotes et les Ariens
Se lève et reste debout contre vents et marées…
Prêche tolérance et amour dans toutes les contrées
S'engage dans des combats qui ne mènent nulle part
Des chemins sans retours et sans points de départ
Il sait que dans cette vie pas de place pour le pardon
Que c'est de sa propre vie qu'il doit faire le don
Car cette vie sur terre se vante d'être brève !...
Les mots sans sentiments ne sont qu'un cadre vide
Une nuit si noire et pas de phare qui nous guide !...
Les mots sans sentiments sont illusion et mirage
Une scène vite oubliée au détour d'un virage
Dont les détails flous vont vite s'estomper
Noyés dans l'illusoire ils ne peuvent nous tromper !...
L'écrit sans sentiments est un vide absolu
Très vite oublié sitôt qu'il est lu
Les mots sans sentiments, dominé par la logique
Ne sont que gargouillis et insultes à la musique
Loin d'être symphonie, ils sont funeste oraison
Ils ne sont pas poésie et obscurcissent l'horizon !...
La phrase chez le poète est féconde et active
Qu'elle soit simple louange critique ou invective !...
Elle est le mot de trop qui dépasse la mesure
Le vers qui doit souffrir une si mauvaise césure
Qui traîne son arythmie comme un estropié
Alexandrin raté auquel il manque un pied !...
Chez le poète le verbe, lorsqu'il parle d'absence
Est un homme accompli dans la force de l'age
Qui exprime dans chaque mot la puissance de sa rage
Face à cette force aveugle appelée destinée
Qui a pris le meilleur sans rien lui donner
Ni flamme ni lumière qui permettent d'espérer
Ni l'air frais du large pour qu'il puisse respirer
Et traverser sereinement les revers de l'existence !...
Il dit son désarroi, son drame, ses ennuis
L'amour dont le souvenir le met en extase
L'être cher disparu cueilli dans la fleur de l'age
Et dont le temps savamment efface le visage
Le sommeil tant désiré qui a déserté ses nuits
Et ces teintes dont le délire habille ses phrases !...
Il raconte le bonheur en ces moments exquis
Ayant trouvé l'âme soeur il n'était plus solitaire
Ou par l'être aimé subjugué et conquis
Terrassé sans combattre, ayant rendu les armes
Par l'amour réincarné, il a oublié les larmes
Hurlant par dessus les toits, ne pouvant se taire !...
Il crie à tout va, il crie à tue tête
Il est élu vainqueur sans combat ni conquête
Il est élu ami, amour autant qu'amant
C'est sa joie que l'on entend par delà le firmament !...
Les mots sans sentiments n'ont rien de remarquable
Ils sont des cages vides bâties sur du sable…
Il faut des âmes sensibles pour leur faire raconter
L'histoire de ces oiseaux qui venaient y chanter
Les myriades des couleurs qu'offraient leurs plumages
En l'absence même de flatteurs pour vanter leurs ramages !...
Il faut des âmes nobles intrépides et poètes
Qui croient à la magie autant qu'à l'imaginaire
Aux Elfes, aux Fées, aux Sorcières et aux Lutins
Des âmes inassouvies, des âmes toujours en quête
Que rien ni personne ne peut jamais satisfaire
Et pour lesquels la poésie est l'unique butin !...
Pour lesquels la poésie est le début et la fin
Pour lesquels la poésie est le but à atteindre
Quelles que soient les règles qu'il faudra braver
Et les âmes un peu perdues qu'il faudra sauver
Assurés que la logique ne pourra la restreindre !...
La POESIE, sur le monde, pourra régner enfin !...
LES TRACES QUE L'ON LAISSE SUR TERRE !!!!
Humeur actuelle : EN SOUFFRANCE (voir le sens dans dictionnaire)
SANS SILLON !...
Souffrir de n'être pas touché par la grâce
Et marcher sur la terre sans laisser de trace...
Souffrir de ne voir la trace que font nos pas
Car faute de chance, rien ne morde à l'appât
Souffrir de n'avoir reçu ni grâce ni don :
Ni la beauté de l'âme, ni la beauté du corps.
Foncer, tête baissée, sans demander pardon
Fracasser tout autour, sans admettre ses torts ! ...
Souffrir de ne savoir chanter les poèmes
Jouer la comédie, un air de musique...
Voir que rien ne pousse des graines que l'on sème
Et le paradis… Devenu désertique ! ...
Sur que la fin est proche, que tout est joué
Accepter de partir quoi que cela nous coûte
Ne montrant aux autres, que cet air enjoué...
Souffrir d'une vie qui ne cesse de nous lasser
Tout y est écrit, par volonté céleste…
La mort, une porte que nous devons passer !
Pour rendre compte de tous nos faits et gestes.
Souffrir en parlant que personne n'écouteCONTRE TOUTES LES GUERRES QUE RIEN NE JUSTIFIE !!!
Humeur actuelle : Quelque peu révolté !!!
LES LARMES !...
Les femmes des faubourgs de Harlem
Pleurent, comme d'autres, à Jérusalem…
Larmes du sang, au goût bien amer,
Quand leurs enfants, sont mis en terre !...
Par-ci un homme crie pour que cesse,
La guerre atroce où l'Autre s'évertue…
Certains vous jurent qu'ils n'auront de cesse !
Que de tuer l'Autre, avant qu'il ne les tue !
Aucun ne daigne se remettre en cause
Ils s'en vont « dignes » pour leurs causes,
Mourir… Sans jamais faire le premier pas…
Et la paix, espérée, n'existera pas !...
Comment donc combattre l'intolérance,
Pour que les présents, s'expriment tour à tour,
Ceux dont les ancêtres ont brûlé dans les fours,
Donneront-ils, aux autres, droit à l'existence ?
Que restera-t-il à la paix, au dialogue
Si de jeunes enfants bardés de dynamite
Dans les rues, marchés, bus et synagogues
Pour des valeurs dont le sens s'effrite,
Pour tel extrême ou pour une juste cause
Crient leur bonheur quand ils s'explosent ?
Que reste-t-il de ce dialogue de sourds,
Lorsque les guerres auront tué l'amour
Alors que la parole est donnée aux armes ?
Pour chercher dans la haine toutes ses recrues ?...
Des flots de sang couleront dans les rues
Et dans les coeurs il n'y aura plus de larmes !...